Proposée en 2021 et entrée en vigueur en 2023, la CSRD ( Corporate Sustainability Reporting Directive) impose aux grandes entreprises de publier leur premier rapport sur la durabilité d'ici 2025. Une extension prévue pour 2026 concerne les entreprises de plus de 100 salariés. Cette directive s'inscrit dans la stratégie globale de l'Union européenne visant à favoriser une transition vers une économie plus verte et durable, en harmonisant les pratiques de transparence des entreprises avec les objectifs européens de durabilité.
Parmi ces objectifs, on retrouve :
- L’évolution de la réglementation européenne : La CSRD complète et remplace la directive NFRD (Non-Financial Reporting Directive) de 2014, en élargissant son périmètre et en renforçant les exigences de reporting.
- L’harmonisation des normes européennes : Cette directive est alignée avec les objectifs du Pacte vert européen (Green Deal), visant à fournir des informations claires et comparables pour les investisseurs, les consommateurs et les autres parties prenantes à travers l’Europe.
- Les objectifs climatiques et environnementaux de l’UE : La CSRD incite les entreprises à publier des informations détaillées sur leur impact environnemental, incluant les émissions de gaz à effet de serre, les risques climatiques et les objectifs de réduction des émissions, en soutenant ainsi l’ambition de l’Union européenne d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
- L'accès à l'investissement durable : En offrant aux investisseurs des données fiables sur les risques et opportunités liés à la durabilité, la CSRD facilite les investissements durables dans l'UE.
- Le renforcement de la confiance et de la responsabilité : En exigeant des informations plus détaillées et transparentes, la directive vise à renforcer la confiance du public et des parties prenantes dans les actions des entreprises en matière de durabilité, tout en luttant contre le "greenwashing".